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Fuck!

21 septembre 2008

Voilà =) . It's the end. J'en ai encore une en

Voilà =) . It's the end. J'en ai encore une en stock, HAHA x) . Je sais pas si je vais la poster sur un nouveau Canalblog ou pas. J'veux déjà bien l'avancer et bien la fignoler, qu'elle soit pas n'importe quoi. Pour l'instant plus de skyblog, mais pas pour très longtemps car j'aaaaaaaaaaaaaaaaime Sky :D. Bref, retrouve moi et peut-être dans un futur Blogspot ou Myspace dès que je saurai m'en servir ^^ . Love (L)

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21 septembre 2008

« The funeral »

Il était presque 5H quand Hugo se réveilla. Louis était partit avec Katie, faire ce dont ils étaient obligés de faire, suite à l'appel de la police. Il trouva une lettre posé sur l'oreiller de Lilly à son intention. Elle lui expliquait tout. Elle lui disait qu'il resterai à jamais l'homme de sa vie, qu'elle n'avait jamais aimé quelqu'un comme elle l'aimait lui, qu'il était juste parfait. Et, surtout, elle lui demandait de ne pas pleurer. « Non, ne pleure pas. La plus belle preuve d'amour que je peux te faire est de m'en aller. A tout jamais. Y'en a d'autres des filles comme moi, et puis, éclate toi bien avec elles, je ne t'en voudrais pas. Juste, ne m'oublie pas. De là-haut, je te verrai, et à mon tour, je serai avec toi, je te soutiendrai comme, toujours, tu l'as fait. » Aussi, elle lui disait de lire ce livre qu'elle avait lu, dont plus de la moitié parlait de lui. Dans sa lettre, lui seul savait pourquoi elle avait décidé de se rendre. Elle avait un putain de courage, et surtout, elle l'aimait sacrément beaucoup pour faire ça. Il pleura pendant très longtemps, ne mangea pas pendant longtemps et ne sortit plus pendant un bon moment. Malgré elle, il se devait de faire son deuil.

One year later.

Comme toujours dans les dates anniversaires, il pleuvait. Habillés de noirs avec leurs grands parapluies, le trio infernal était réunit. Ils avaient tous beaucoup changés. Louis s'était enfin posé avec une jolie demoiselle et travaillait comme manager dans une grosse entreprise de production de disques. Hugo, c'est lui qui avait eu le plus de mal à s'en remettre. Il était toujours célibataire bien qu'il s'éclatait avec les filles, comme lui avait demandé Lilly. Jamais rien de sérieux. Mais il allait bien, oui. Katie.. Elle se reprochait pas mal de choses, en fait. Un mensonge déjà. Son histoire d'absence était fausse, elle était partie juste pour protéger Lilly de ce connard qu'il l'avait tué. Elle s'était sacrifié de pleins de choses, juste pour elle. Mais, elle ne lui en voulait pas, elle l'admirait beaucoup. Ils avaient pu, tous les trois, la tenir en vie jusqu'à ce qu'elle décide, elle même de se rendre. 4 ans, en tout. Pourquoi tout ça ? Ce serait plutôt long à expliquer. Lilly aimait joué avec le cœur des hommes. Leur argent, leurs sentiments, leur âme, même. Celui-ci était plus rancunier et impulsif que les autres. Bref, ils se recueillirent tous sur sa tombe, et un rayon de soleil perça le ciel, comme un signe. Comme pour dire qu'elle était encore là.

21 septembre 2008

« Let's dance to Joy division »

La sonnette retentit, c'est Louis qui alla ouvrir. Hugo dormait toujours. Sur le seuil de la porte, il vit le sac de sa sœur, son cœur bondit dans sa poitrine : il prit peur. Il s'assit sur le canapé et commença à lire ce cahier noir. Cela commencé le jour de ses 12 ans. Pendant près de 4 heures, il lut le journal intime de sa sœur avec grand intérêt. Il ne comprit pas tout de suite, c'est même bizarre, il ne se douta pas un instant que plus jamais il ne la reverrai. Enfin, il arriva à la dernière page, et c'est là que son cœur s'arrêta de battre. Il poussa un cri, énorme, pouvant presque réveiller les morts. Il tremblait, les larmes coulaient, il ne contrôlait plus rien. Il prit ses genoux entre ses bras et se recroquevilla sur lui-même. « Putain, putain », répétait-il. Il se souvint alors qu'un jour, elle lui avait dit qu'elle partirait avant lui et que ce jour, elle lui interdisait de pleurer, qu'il fallait qu'il fasse la fête, comme toujours, et que de là-haut, elle le surveillerai, le protégerai à son tour. Il ne put sourire, ni s'arrêtait de pleurer, il repensa juste à elle, encore plus fort. Elle parlait beaucoup de lui, de son modèle, et de Julian aussi. Elle parlait aussi de ce concert, comment elle avait réussi à lui prendre son cœur. Alors, elle était là-haut, quelque part dans le ciel. Du moins, c'est ce qu'elle disait dans son livre. Ni elle, ni lui ne croyait vraiment à ces choses là mais.. il lui fallait un espoir et Lilly aimait se laisser aller à imaginer qu'un jour, elle habiterait sur les nuages.

21 septembre 2008

« I'll kill her »

Ce salaud l'avait buté, alors. Elle s'en doutait, désormais, elle était bien. Morte, ne pensait plus à rien. Elle allait retrouver son Julian. Quand il l'a vit, par terre, agonisant, il vomit. Il se haïssait, une fille aussi belle qu'elle, il l'avait détruite. Mais cette chienne lui avait brisé le cœur, lui avait prit tout son argent, s'était barré avec son fils. Putain, il s'essuya la bouche de sa grosse main et cracha par terre. Une lettre dépassait de son sac.. Il l'ouvrit et la lut. Elle l'insultait, lui disait des pures vacheries, il ne réagit même pas. Elle était morte maintenant, de toute façon. A la fin, une faveur lui était demandé « Porte ce livre à cette adresse, mais avant, écrit ceci.. » et un texte d'adieu y était inscrit. Elle ne dévoilait pas de nom mais elle savait qu'il* saurait. Elle ne voulait pas sa mort, non, elle voulait juste qu'il souffre. Encore une fois. Il vida son sac sur un table, des photos, son Ipod, ses clopes et ce cahier. Il remit tout et le porta chez elle. Il fit le même chemin qu'elle, en sens inverse. Pendant ces 20 minutes de marche, il souffrit comme jamais il n'avait souffert. La seule fille qu'il n'avait jamais aimé. Elle aurait pu être sa fille, il a tué celle qu'il considéré comme la femme de sa vie.

Episode court x)
Song by Soko qui correspond :D.

21 septembre 2008

« Mardy Bum »

C'était amusant la vie. Lilly trouvait ça vraiment drôle. Aujourd'hui, elle tentait le tout pour le tout. 18 ans. Elle faisait partie des adultes.. La merde ! Elle n'avait pas envie de devenir comme eux, de devoir faire des sacrifices, réfléchir, mesurer ses actes. Au fond, elle avait toujours été plus ou moins une adulte. Toujours à trop réfléchir avant de se décider. Elle aurait voulu changer parfois, arrêté d'être elle mais... elle était comme ça. Elle marchait, le visage pâle, les cheveux relevés en un chignon. De l'Eye Liner et de l'anti-cerne, pour lui donner un air frais. Elle était belle de toutes les manières, dans n'importe quelle circonstance. Il était 10H et les rues grouillaient déjà de monde. Elle avait un sac en cuir, où seul trois trucs y étaient à l'intérieur. Elle tourna dans une rue glauque. Une porte taguée à gauche de la rue, elle entra. Un homme se trouva à l'intérieur, gros, sentant l'avarice et la richesse. Il la dégoutait. Un sourire fendit son visage, un sourire de vieux grassouillet. Il lui faisait horriblement peur. Elle voulut partir, regrettant déjà son veste, mais, non, il n'y avait pas de place pour les regrets. Pas maintenant. Elle s'avança vers lui, le fixant, essayant d'être la plus méchante possible. A sa surprise, il baissa son regard le premier et son sourire s'effaça. Il était confus. Son rire repris, de plus belle dès qu'elle fut tout près de lui. Il lui murmura quelque chose à l'oreille, elle rit. Elle ne répondit pas, fit un geste de la tête. Elle devait se retourner, elle refusa, et lui demanda de lui obéir. Pour une fois. Alors, il tira. En plein cœur. Elle mourut, pleine de grâce comme d'habitude, dans un dernier souffle de vie.

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20 septembre 2008

« I bet you on the DanceFloor »

18 ans, ça se fête. Ce fut SA plus grosse soirée. Celle où chacun de ses proches fit un truc dément. Son frère, se fut un coma itylique, son copain fit un truc carrément trash qu'il faut mieux taire ici. Sa meilleure amie, elle, fuma toute une cartouche de Vogue en une soirée et goûta à tout ce qui circula dans la fête. En quantité raisonnable. Elle fit une séjour à l'hôpital, oui. Sauf que Lilly avait oublié son anniversaire. Elle n'avait jamais beaucoup apprécier ça, depuis, ses 12ans, le jour où son père est partit. Depuis, elle avait réussi à oublier la date, et quand on lui souhaitait, elle remerciait, embrassé et c'en restait là. Mais bon. 18 ans, quoi. Alors, elle fit tout en excès. Baise, fumette, drogue, alcool, filles, mecs, boîte. Tout en trop. Non pas en trop, mais en exagération. Car, elle encaissait tout. Drôlement bien. A la fin de la soirée, certes, bien amochée, elle restait digne. Le lendemain, en se réveillant, elle avait mal au crâne, la langue pâteuse et était plus ou moins mal. Elle vomit, ne toucha pas à un gramme de nourriture et alluma une clope, tira une taffe et la laissa se consumer. Elle se fit un café, le plus fort qu'elle n'ait jamais bu. Elle grimaça, beaucoup en le buvant, mais le finit. Son frère, lui, lui gueula : " PUTAIN! Mais, la prochaine fois, fais le encore PLUS fort, qu'il me tue sur place ! " et il recracha tout. Elle sourit en pensant à ce qu'il venait de dire. Elle serra dans ses bras, fort et très longtemps. Elle parla longuement avec Katie, sur la soirée, sa future liberté, des souvenirs. Elle lui dit qu'elle l'aimait, beaucoup. Qu'elle lui pardonnait tout, et qu'elle la remerciait d'avoir été toujours là. Katie rit. Tout était réciproque. Elle envoya quelques messages. Hugo dormait encore. Tant mieux.

20 septembre 2008

« Calm like you »

Ses clés tintèrent dans la serrure de l'appartement. De la collocation, plutôt. Son frère, sa meilleure amie, Hugo et elle y habitaient. Il était très vaste, ils ne se gênaient donc pas. Katie, vraie maniaque en herbe, rangeait et nettoyait toujours tout. C'était donc toujours très propre. Lilly allait de sa chambre à la cuisine. Le salon, rarement. Wii et télé, très peu pour elle. La salle de bain, pour sa douche et ses produits soins. C'est une fille, elle n'a pas pu empêcher ça. Sa chambre, là, où il y avait tout ses trésors. Ses bouquins fétiches, sa platine, ses vinyles, ses dessins, son bureau, son ordi et son chéri. Elle ne pourrait vivre que de ça. La cuisine, car, adepte au café et smoothie, elle n'arrêtait pas de faire ses derniers et ne buvait que du liquide noir. Aussi, car, la cuisine avait un un petit balcon, juste la place pour une personne où elle fumait sa dernière clope du soir, contemplant les étoiles et la Statue de la Liberté. Elle passait au salon, pour aller se poser sur le grand balcon où elle dessinait et prenait son café du matin dès que l'air se réchauffait. Elle avait ses petites manières. Elle se rua directement dans sa chambre, claqua la porte, signe de ne pas la déranger, mis un vinyle sur sa platine et rouvrit son cahier. Elle l'écrit jusqu'à l'avoir terminé. Ou presque. La dernière page était vide. La date de demain était indiqué.  Elle le ferma, jeta son deuxième stylo et le posa sur son bureau. Elle alla dans la cuisine. Katie avait fait à manger. « Joyeux Anniversaire Lilly ». Ah ouais, merde, elle avait oublié. 18 ans, enfin.

20 septembre 2008

« My mistakes were made for you »

Donc, c'était un matin d'octobre, assise à sa table habituelle, avec une grande tasse de café noir. Devant elle, un cahier noir. Elle le customiserai plus tard, elle avait pleins d'idées en tête. Un stylo noir. Les pages étaient vieillies mais rien n'était écrit dessus. D'habitude, elle écrivait des morceaux de passages sur son ordi avec un nom plutôt bizarre mais là, elle voulait écrire. Ecrire à la main. Il était 9H à peine, elle décrocha le bouchon qu'elle mâchouillait. Cinq minutes plus tard, elle se mit à écrire. Elle écrit pendant 3 heures. Elle n'avait pas faim, ni soif. Ni mal. Rien. Elle était étrangement bien, elle se confiait à ce journal. Le barman la regardait, curieux. Il changea plusieurs fois sa tasse de café, que, pour une fois, elle ne toucha presque pas. Il refroidissait, alors, il lui en refaisait. C'était sa plus fidèle cliente, il devait ça. A 12H, donc, elle releva la tête, elle était à la moitié du cahier. Elle le ferma, but d'une traite sa tasse et les prunelles vives et éclatantes, elle se leva. Elle paya pour quatre cafés, elle l'avait vu, alors... Il lui adressa un demi sourire, et lui rendit toute sa monnaie. Elle insista. Il refusa. Tant pis, elle reprit son argent. Elle s'éloigna jovialement, son cahier sous le bras, telle une vraie artiste. Sur la table, un bout de papier y était resté. Le patron le lit, son sourcil droit se arqua. Il glissa le mot dans la poche, ne comprit pas vraiment et astiqua la table. C'était le coup de feu.

20 septembre 2008

« Fuck the people »

C'était un matin d'octobre, il faisait très froid. La brume s'étendait au loin. Elle avait froid et faisait des ronds avec sa cigarette. Elle reniflait et les quelques habitués du café la regardait avec insistance. « Désolé». Mais, elle ne s'arrêtait pas pour autant. Ce café. Ah, que de souvenirs. Bons, pour la plupart. Il était placé loin dans une ruelle, quasi méconnue. Mais, c'était le café le plus cool qu'elle n'est jamais rencontré. Il fallait qu'elle marche 15 min pour y aller mais pour rien au monde, elle poserait son cul dans un café commercial, qui sert de la pisse en guise de boisson. Alors, elle marchait. Son Ipod, sa clope, ses derbies. Et sa classe habituelle. Parfois, Hugo l'emmenait dans un café, sympa dans New York. L'ambiance plaisait à tout le monde, il était réputait mais.. non. Trop de monde, trop connu. « J'aime pas». Elle était énervante quand elle faisait ça, sa têtue. Alors, elle but une gorgée juste pour lui, pour lui faire plaisir. Forcée de voir qu'il était bon, elle tourna la tête et remarqua un tableau d'un peintre contemporain. Il était beau. " C'est pas mal ici, en fait. Juste pour le tableau ». Il ria, fort. Elle aussi. Il avait gagné son pari, et elle recommandait ce café à pas mal de monde. «Y'a un tableau trop bien. Le café est pas mal, aussi..» Bref. Les cafés, elle adorait. Lilly ne recommandait pas les restos, mais les cafés. « Tu sais pas où y'a un bon coin pour dîner?» « Si. Un café, tu commandes un sandwich et c'est bon. » Elle était comme ça. Décalée mais ça ne la rendait pas moins aimante.

20 septembre 2008

« Kissy Kissy »

Six months later.

C'était une course effrénée. De cache cache. Elle devait fuir, tout le temps. Elle n'en pouvait plus, ne dormait plus. Lui, restait impassible comme toujours, il devait la protéger. Encore et toujours. Il avait du mal. Beaucoup mais il restait là, à ses côtés. Elle avait craquée. Enfin. Maintenant ils étaient en couple. Un vrai. Exposant leur bonheur, leur amour. En les regardant, tout le monde pensait « Qu'ils aillent se faire foutre, eux ». Dans leur rue, leur Lycée, tout le monde essayait de les copier. Des pâles copies. Les filles faisaient poufs, les mecs faisaient fashion. C'était drôle, vraiment. Lilly, parfois, allait voir les filles et leur donnait des conseils. Celles-ci, connes de services répondaient « Nan mais, tu te prends pour qui? QUI aurait envie de te ressembler ? ». Elle riait, d'un rire sans joie. Personne, non, vraiment personne. Alors, elle s'en allait, laissant ses minettes euphoriques à l'idée qu'ELLE, oui, elle leur ait parlé. Ce monde est fou.

Elle en avait plus rien à faire. De tout. Elle sentait la mort approchée, à grand pas. Elle devait toujours être attentive, regarder partout, se protéger. Elle se demandait encore qu'est-ce qu'elle foutait dans ce monde encore à ce moment précis. Alors, elle souriait, toute seule. Elle restait là, pour ses clopes, sa musique, son frère et lui. Juste pour eux. Ah, et Katie aussi. Un peu. Elle savait qu'elle n'avait pas le droit de la laisser. Pas après ce qu'elle avait fait pour elle. Quelle enfant gâtée. Et pourrie aussi. Même pas capable de se sortir de sa merde toute seule. Tous y passèrent, sa meilleure amie, son frère, son petit ami. Tous. Pas encore ses clopes, mais, ça ne devrait pas tarder. Tout ce qui était important dans sa vie dormaient d'une oreille, toujours prêt à bondir pour sauver sa vie. Là, elle ne riait plus. Quelle salope, elle faisait.

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